Étude à l’échelle atomique du dépérissement de la vigne par spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire

Résumé

Les maladies du bois de vigne (MDBs) ont des conséquences désastreuses pour la viticulture puisqu’elles se traduisent par la dégradation des vignes sous l’effet de plusieurs pathogènes fongiques et bactériens. Les pertes de rendement et de productivité sont considérables, d’autant plus qu’il n’existe pas de traitement efficace permettant de lutter totalement contre ces maladies. Ces MDBs constituent donc un enjeu de taille dans le monde viticole international. Le plan d'urgence mis en place par le gouvernement français en 2016 (PNDV : Plan National Dépérissement du Vignoble) mobilise plusieurs équipes de recherche scientifique pour étudier l'expansion des MDBs. C’est dans ce contexte que s’inscrit mon projet de thèse qui a pour objectif de développer des outils analytiques pour détecter et diagnostiquer les marqueurs moléculaires de ce dépérissement. Le travail de thèse s'appuie sur l'utilisation de la spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) à l'état solide et liquide, ainsi que la Diffraction des Rayons X (DRX) et la Résonance Paramagnétique Électronique (RPE). Ce manuscrit est divisé en trois grandes parties. La première décrit le développement de la méthode analytique pour l’identification, la quantification et la caractérisation chimique des marqueurs moléculaires des MDBs dans le bois de vigne. La seconde partie consiste à appliquer ces outils analytiques dans des études in vitro de l'action de bactéries et d’un champignon impliqués dans le dépérissement, sur des sciures de bois de vigne, issus de différents cépages. Enfin, la dernière partie à vise à étudier la composition de la sève de vigne, et d’identifier puis de quantifier les marqueurs moléculaires du dépérissement.

Encadrement : Dr. Antoine LOQUET

Mots clés : Résonance Magnétique Nucléaire, maladies du bois de vigne, marqueurs moléculaires, biopolymères, sève de vigne.